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Interstellar : mon voyage, mon émotion

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Interstellar mon voyage mon emotion

J’ai vu Interstellar.

En sortant de la salle, au milieu de toutes ces pensées qui filaient comme des étoiles dans ma tête, je me suis demandé si j’allais réussir à écrire une critique… Si j’en avais vraiment envie… ?

Comment redescendre d’un tel voyage ? Comment décrire une expérience aussi poignante à travers un avis traditionnel ? Impossible pour moi… Oui, j’étais bouleversé.
Alors j’ai choisi de raconter, plus simplement, plus intimement, une petite partie de ce que j’ai ressenti durant cet odyssée stellaire époustouflant.

Interstellar mon voyage mon emotion

Nolan ne m’a pas touché. Il m’a atteint.

Il m’a empoigné, et jeté dans un film où chaque thématique, chaque sentiment, chaque personnage correspond à une partie de moi, réelle ou que j’aurais pu imaginer. Ce n’est pas tous les jours que l’on ressent ça… Une expérience cinématographique troublante…

Les premières minutes, à priori anodines, ont pourtant saisi mon esprit… Et l’ont préparé à recevoir de plein fouet, la toute-puissance absolue de l’image et du son… Cette force qui m’a pris aux tripes, et qui ne m’a pas lâché pendant ces deux heures trente, ponctuées de quelques « putain… génial » que mon moi intérieur hurlait régulièrement.

Interstellar mon voyage mon emotion

L’émotion a coulé le long de mes joues. Beaucoup, et souvent. Je ne l’explique pas vraiment. Je crois que c’est ma nature profonde de grand rêveur, ma nostalgie des années, mon rapport au temps qui court… A mon existence même, à toutes ces questions que je me pose, et qui m’amènent à me plonger dans des univers incroyables depuis que j’ai 6 ans.

Oui, tout ça est remonté d’un coup, en un tourbillon d’émotions. Ce sentiment d’être infiniment petit, face à un infiniment grand. De pouvoir vivre, le temps d’un film, la plus grande et la plus incroyable aventure de l’histoire de l’Homme, que je ne verrai sans doute pas de mon vivant. Un rêve cosmique phénoménal, ou la perception de mes sentiments, du contact humain, des souvenirs, de ce qui fait de moi ce que je crois être, est altérée.

Interstellar m’a emmené loin, au fin fond d’un espace (temps) qui m’a toujours fasciné, chaque fois que j’ai levé la tête. Mais aussi aux confins d’une introspection émotionnelle dont je ne suis pas encore tout à fait revenu.

J’ai vibré, j’ai pleuré, j’ai aimé.

4 COMMENTAIRES

  1. J’ai eu beaucoup de mal à faire la critique du film. Il y a tellement d’émotions que j’ai rédigé cela par passion. Plus d’une fois, il y a une sensation très forte … qui ne marche pas pour tous les publics. Ce qui explique aussi la diversité des critiques.

    • Exact, tout le monde ne ressentira pas la même chose ! Tout le monde n’est pas sensible aux thèmes et aux questions abordées par le film. C’est aussi pour cela que j’ai préféré écrire un billet comme celui-ci :)

    • Cela fait 9 ans que je « vois » ce film ,et si je mets des guillemets, c’est que j’ai l’impression de le vivre à chaque fois.bien évidemment la splendeur des images ,du jeux,de la musique d’hans zimmer que j’ai eu le plaisir de voir en concert,tout y est.mais il y a quelque chose de particulier, une émotion, un sentiment, un ressenti indescriptible.c’est comme une évidence

  2. Je viens de tomber sur interstellar sur France3.et chaque fois que je revois ce film ou un extrait ou que j entends la musique du film ,je ne peux m empêcher d avoir les larmes aux yeux.ce film me bouleverse toujours autant et je ne sais pas pourquoi. En voulant comprendre pourquoi j étais submergée par une telle émotion, je suis tombée sur votre article et je comprends que je ne suis pas seule.

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