Je suis une flippette. Je l’admets sans problème. Les jeux d’horreur type Outlast, Resident Evil 7, Silent Hill etc… Ce n’est pas pour moi. Je. Ne. Peux. Pas. Y. Jouer. Et pourtant, incroyable mais vrai, j’ai joué à Prey. Je l’ai même terminé. Et malgré quelques crises cardiaques bien senties, j’ai kiffé. Mais alors, kiffé. D’une force…

Prey test Avis xbox one

Il faut dire que mon jeu favori de tous les temps est Bioshock (si vous me suivez depuis quelques années, vous le savez :)). Oui c’est un peu contradictoire avec ma hantise des scare-jump et autres glauqueries flippantes. J’avais mis du temps à apprivoiser le titre de 2K à l’époque… Les Big-Daddy, les petites soeurs, les chrosomes… Mais le génie absolu du jeu et de son créateur Ken Levine m’avait littéralement subjugué, captivé… 

Et bien c’est cette sensation que j’ai -enfin- retrouvé dans Prey ! Une fascination presque addictive pour un univers absolument hallucinant poussant à explorer chaque recoin de la gigantesque station Talos 1, écouter chaque note audio, lire chaque email, pour comprendre ce qui s’est passé… Car c’est bien ça l’immense point fort du jeu : le scénario digne d’un thriller sci-fi de haut vol, et la manière dont Prey place très habilement le joueur au centre de tout. Tout.

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La journée commence bien pour Morgan Yu qui se réveille tranquillement dans son joli appartement ensoleillé. Un coup de fil de son frère Alex pour lui rappeler son rendez-vous au labo pour une batterie de tests routiniers… et le voila parti en hélico vers le QG de Transtar. Mais au cours de la séance, une tasse de café se transforme sous ses yeux en une sorte d’entité noire métamorphe… C’est le premier contact du joueur avec les Typhons, race alien que l’on affrontera durant toute l’aventure… Evanouissement… Fond noir… Et nous re-voila dans notre appartement, même heure, même réveil, même date… Le jeu peut commencer.

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En dire plus trahirait toute l’essence et le plaisir de Prey, conçu comme un vrai puzzle, et dans lequel le joueur va devoir comprendre et reconstituer ce qui lui arrive, au travers des yeux amnésique du héros. Si la quête principale nous met assez rapidement sur les rails scénaristiques, il serait insensé de se priver des objectifs annexes, dévoilant d’innombrables secrets, et pouvant conduire à des fins alternatives… Même épaulé par quelques alliés inattendus, l’exploration est intense, dangereuse… On redoute le moindre Typhons Fantôme, toujours redoutable, même à la fin ! Les combats sont intenses, souvent éprouvants. Il est très rare qu’on en sorte indemne.

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C’est aussi par sa progression, son level design et son gameplay que Prey met une jolie claque à un bon nombre de productions du genre. C’est simple : il n’y a pas de bon chemin, ni de bons skills… Tout est question de compromis. Par exemple : une armoire de 300 kilos bloque l’accès à une pièce ? Si vous avez dépensé quelques « neuromods » (hommage aux Plasmides de Bioshock, permettant de débloquer pouvoirs et compétences), pour acquérir la compétence Force Physique, vous pourrez déplacer l’obstacle. Dans le cas contraire, vous devrez chercher un passage alternatif via un conduit d’aération, mais qui vous obligera peut-être à affronter quelques Typhons… Même principe pour les combats : si vous avez opté pour une approche « armée » vous serez toujours à la recherche de munitions que vous devrez fabriquer via les machines « Fabricator » présentes dans certaines zones… Une alternative serait par exemple l’acquisition de quelques pouvoirs Aliens certes destructeurs, mais qui vous rendront hostiles vis à vis des tourelles automatisée anti-alien. Bref, vous avez compris : il n’y a pas de meilleure approche. Toutes les solutions sont viables et rendent le jeu formidablement riche. Il y’aurait tant d’autres choses à dire, à raconter… J’envisage même un article spécial spoilers pour ceux que ça intéresserait … 

MA CONCLUSION
Ma note ( /10)
8
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test-prey-pepite-arkane-kiff-des-chocottesPrey est brillant. L'enfant prodige d'Arkane Studio ne se contente pas d'exceller par sa direction artistique, son rythme, ou encore son ambiance visuelle et sonore, mais décroche aussi la mâchoire par sa narration, grandiose jusque dans les touts derniers instants de l'histoire. Une richesse inouïe qui, malgré une réalisation sur console un peu poussive, invite à relancer cette fantastique aventure pour en découvrir toutes les subtilités. Quel incroyable jeu !

2 COMMENTAIRES

  1. Je suis d’accord avec toi sur la DA ainsi que que la narration et le scénario qui sont juste sublime mais alors pour le gameplay et le coté technique (Xbox One) mon dieux quel purge…. un framerate qui est clairement parti cueillir des champignon… un sensation de lag quasi permanente dès la deuxième moitié de l’histoire… le jeux qui te fait reprendre la parti juste devant un ennemis quand tu meurt… ( et en hard tu meurt souvent lol) le passage à travers les bloc de Glu du GLU GUN… bref j’ai finit par me forcer a allez rapidement au bout pour le vendre rapidement. et pourtant j’ai essayé de l’aimé ce jeux tellement sa DA et son scénario m’emballait… Déçus…

    • Je suis d’accord avec la réalisation sur console, qui pêche par moment :) De ce que j’ai vu sur PC, le jeu n’a absolument rien à voir, c’en est aberrant.

      Par contre pour le gameplay, je le trouve excellent, riche, varié avec des possibilités énormes pour résoudre des situations, énigmes, combats, selon ce que tu choisis d’être !

      Pour ma part, la real’ n’a pas entaché d’un poil mon expérience !

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