En cette période très (trop) dense de l’année, où les hits vidéoludiques s’enchainent à un rythme difficile à suivre, on ne peut pas dire que Transformers Devastation était un titre attendu des joueurs. En tout cas, il n’était pas dans ma to-do list.
Et même si Platinum Games est aux commandes, la licence un peu essorée ne fait plus vraiment rêver. Mais avec de bons retours preview, et autres bouche-à-oreille, j’ai eu envie d’essayer ce beat em’ all explosif … Et je n’ai pas été déçu !
Principe de jeu / Gameplay
Megatron est sa bande de vilains sont bien décidés à transformer notre Terre en une nouvelle Cybertron. Heureusement, les Autobos menés par le bienveillant Optimus Prime sont là pour déjouer les plans des Decepticons. Les fins connaisseurs et amateurs des jouets Hasbro apprécieront l’histoire, située dans la continuité de « Combiners War ». Les autres (comme moi :p) ne verront qu’un scénario prétexte à de la baston survoltée !
Car le studio japonais nous propose là ce qu’il sait faire de mieux : la castagne. Mais pas n’importe comment. Nerveuse et fluide, l’action ultra dynamique est sublimée par un gameplay simple et immédiatement efficace. On enchaine combos à l’arme blanche et tirs de blasters, sur fond de coups ultimes dévastateurs à déclencher avec un timing parfait. Certains mécanismes de combat sont directement hérités des autres jeux de Platinum Games, comme par exemple l’esquive, donnant droit à un ralenti façon Bayonetta. Et malgré l’allure de nos robots un peu lourdauds, la rapidité des techniques et des enchainements donne un sentiment de puissance vraiment grisant.
Le joueur pourra choisir d’incarner un des 5 autobots, débloqués au fil des chapitres : BumbleBee, Sideswipe, Wheeljack , Grimlock le dino ( <3 ) et bien sur Optimus Prime. Même si la façon de jouer ne changera pas radicalement d’un personnage à l’autre, chaque robot dispose de ses techniques spéciales, et de sa transformation (à volonté) en véhicule. Nos héros pourront être améliorés à l’Arche, sorte de Hub permettant de synthétiser de nouvelles armes à partir de celles obtenues sur le terrain, mais également acheter des points de statistiques ou des objets de soin. Un système un peu trop basé sur le farming, mais qui se révèle au final plutôt addictif.
Réalisation
Clairement inspiré de la première série animée Hasbro d’il y’a 30 ans, on est à des années lumières des derniers blockbuster « Bay-esques » d’Hollywood. Et c’est tant mieux ! Le design des Transformers m’a rappelé les précieux jouets de mon enfance ;)
Cela étant dit, le titre de brille clairement pas par sa réalisation. Décors redondants, cell shadding un peu poussiéreux, caméra manuelle uniquement (sans lock d’ennemis)… Même si l’on passe rapidement outre ces défauts, notamment grâce au gameplay et aux phases de jeu variées, la pauvreté graphique du titre pique un peu les yeux… Dommage.
Durée de vie / Rejouabilité
Comptez environ 5 heures pour terminer le jeu. Doublez, voir triplez si vous voulez réaliser tous les défis, récupérer tous les collectibles (et il y’en a un paquet) et synthétiser les meilleures armes ! Le jeu dispose initialement de 3 niveaux de difficulté, et propose d’en débloquer 2 supplémentaires. A noter que le joueur conservera ses armes et sa progression en changeant de niveaux ! Même si je n’aime pas l’idée de refaire un jeu plusieurs fois, je dois admettre que la re-jouabilité est excellente ! Attention : Trophy Whores et amateurs de platine facile, passez votre chemin.
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Test réalisé à partir d’une version fournie par Activision France.
Je n’en ai pas forcément entendu que du bien, mais j’adore sa patte visuelle
Il vaut vraiment le détour :)
Une P….. de tuerie comme d’hab chez Platinum. Alors je reconnais que c’est vide (décors, scénar) mais c’est fluide et ça change tout.
Et je l’avoue, j’ai joui à maintes reprises.
Par moment c’est viscéral.
Visuellement ce blog (ou site) est super attirant, et c’est bien écrit en plus. J’ai l’impression d’être en robe de chambre, en pantoufle….. On s’y sent bien quoi!
merci et à très bientôt.